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mercredi 9 mars 2016

CCPL2 - 8 mars 2016



Recrutement des résidents du 2e degré :

Deux déclarations liminaires une du Snes et une autre du Sgen (voir ci-dessous)).

On rappelle les priorités de l’AEFE :
1-TNR dans l’établissement
2-anciens contrats locaux en stage de titularisation en France ;
-Résidents pour cause de carte des emplois
3-conjoints de collègues de l’AEFE et du MAE.

450 dossiers pour 31 postes attribués ; il reste encore un certain nombre de postes susceptibles d’être vacants. Le nombre de demandes a baissé par rapport à 2015.

Globalement, les échanges se sont passés dans un climat serein.

Cependant dès le début, nous avons eu à évoquer un problème important, celui des CPE :
A Marrakech, le poste de CPE est gelé jusqu’au 1er septembre 2017. Il était question de créer un poste d’adjoint ce qui n’a pas été fait. Il y aurait en attendant un recrutement local d’un CPE pour un an. C’est la veille de la CCPL que le Scac a eu l’information de l’AEFE sur la non-vacance du poste.
Le Snes souligne que ce n’est pas passé en CT car aucun CE n’a anticipé cette demande de création de poste d’adjoint. De ce fait, il n’y a pas de création d’adjoint et en attendant, le poste de CPE « faisant fonction » est gelé.

A Meknès, l’agence a supprimé un poste d’adjoint (expatrié) et créé en échange un poste de résident CPE « faisant fonction d’adjoint ». Le proviseur du lycée constate que seul un candidat a le profil et est prêt à assumer cette fonction.
Les représentants du personnel ont considéré qu’il est anormal qu’un adjoint expatrié soit remplacé par un CPE faisant fonction, puisque les CPE sont de simples CPE, ne touchant même pas les indemnités touchées en France.
Le Sgen, tout en se joignant aux autres représentants, a estimé que c’est une situation aberrante et inacceptable mais que si le CPE recruté ne souhaite pas « faire fonction » voire n’a pas les compétences d’un adjoint, cela risque de porter préjudice à l’ensemble de la communauté scolaire (enseignants et administration notamment) de Paul Valéry.

Des TNR et des "ex recrutés locaux lauréats de concours" ont trouvé un poste, avec parfois des solutions intermédiaires comme une titularisation en utilisant un support gelé, pour un an. Il reste quelques cas de TNR ou de retours de concours non satisfaits lorsque aucun poste ne se libère dans leur ville (en général les plus petits établissements).
Un problème : dans le barème, parmi les priorités de l’agence, il y a un critère connu de tous, donnant droit à 400 pts, et adapté au Maroc (nombreux établissements très éloignés les uns des autres) : « conjoint de personnel expatrié AEFE ou MAE, de résident AEFE ou de recruté local des établissements de l’AEFE, (bonification valable uniquement si le conjoint réside dans une autre ville) ».
Mais quel en est son sens : en effet, peut-on refuser ces points à un candidat qui travaille dans une autre ville, éloignée d'une centaine de kilomètres de la résidence de son conjoint, certes la sienne aussi ? Ne doit-on pas alors parler de résidence administrative, de fait éloignée d'une centaine de kilomètres de la résidence du conjoint ?





Déclaration liminaire du Sgen-CFDT

CCPL 2 - 8 mars 2016
Le Sgen-CFDT souhaite exprimer son mécontentement devant l’aggravation de la situation des collègues en contrat local ayant réussi un concours de l’Education nationale.

En effet, outre le fait que la raréfaction voire, cette année, la suppression de postes de résidents au Maroc, limitent les possibilités de nomination en tant que titulaire dans leur établissement d’origine, ils vont pâtir désormais de la décision du Ministère de l’éducation nationale de n’accorder un détachement qu’après deux années de service en France en qualité de titulaire.

C’est un recul inacceptable rendant toute perspective d’évolution de carrière très aléatoire.

Le Sgen-CFDT du Maroc vous demande de relayer notre souhait que soit annulée cette décision.

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